Rencontre diplomatique entre la Turquie et l'Union Soviétique

Messages : 7 Date d'inscription : 13/02/2015

République de Turquie

- Délégation turque kémaliste en Union des Républiques Socialistes Soviétiques, à Moscou.

Le numéro 2 du régime kémaliste, le très aimable camarade Ismet Inonu, arrivait à la gare de Léningrad à Moscou après un bref voyage, revenant de la ville de Léningrad. Inonu et son contingent de diplomates rencontrèrent Maxime Litvinov et le reste de la délégation soviétique, qui se dirigèrent vers le Kremlin pour entamer les futures discussions devant porter sur les coopérations entre les deux nations. Une fois arrivés, les hôtes s'efforcèrent de trouver une pièce éclairée où discuteront les diplomates. Inonu croise, vaguement et de loin, le secrétaire général de l'Union Soviétique Joseph Staline, discutant avec des officiers. Les diplomates arrivèrent à la pièce et la porte fût fermée, les discussions pouvaient commencer.

La délégation turque souhaite entretenir des accords de coopération dans les domaines culturels et commerciaux avec l'Union des Républiques Socialistes Soviétique. En effet, Ankara admire grandement la façon dont s'est constituée votre Union au niveau industriel et souhaiterait accorder ses plus chaleureuses félicitations au secrétaire général Joseph Staline et ses proches. Les éventuels accords culturels portent principalement sur l'envoi d'étudiants turcs de tout les milieux, principalement universitaires, en Union Soviétique, pour qu'ils y apprennent notamment à manier certains outils délicats et modernes, voir des machines, tracteurs et autres joyaux technologiques spécialisés dans l'industrie, la construction et l'agriculture. Nous souhaitons également procéder à des échanges de corps d'enseignement universitaires entre la Turquie et l'Union Soviétique, principalement pour perfectionner les domaines dans lesquels chacun de nos pays connaissent des lacunes. Finalement, le gouvernement turc fait mention de son intérêt grandissant pour la machinerie soviétique, principalement en ce qui concerne les tracteurs; l'État turc est prêt à commander plus de 20000 tracteurs, avec, en retour, la fourniture de ressources naturelles stratégiques comme le charbon, le fer, le chrome, le soufre, le cuivre ainsi que le nickel. Finalement, l'État turc est également prêt à prendre en charge financièrement l'opération.

Concernant le renouvellement du traité de non-agression, la délégation turque prendra bien évidemment le soin d'étudier votre proposition et celle-ci sera confirmée par notre honorable président de la République. Un télégramme vous sera effectivement envoyé avec tout les détails mentionnés concernant le nouveau traité de non-agression, dont l'actuel doit durer jusqu'en 1935. Face à la menace réactionnaire et fasciste qui prend chaque jour du terrain et qui menace chacune de nos nations, il est évident qu'on a trouvé en vous l'allié et le partenaire stratégique qu'il nous faut. Nous pensons fortement que le monde est à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale, face au mécontentement grandissant des masses en Europe vis-à-vis de leurs propres gouvernements. C'est dans ce contexte que nous devons préparer minutieusement les défenses de notre nation.

Messages : 13 Date d'inscription : 10/02/2015

☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

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Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS et Joseph Staline, Secrétaire Général du Parti Communiste Pansoviétique (Bolchevik)

C'est avec grand plaisir que Maxime Litvinov et la délégation soviétique reçoit au Kremlin, la délégation Turc mené par Ismet Inonu. Dans sa très brève introduction, le Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS a tenu à rappeler combien l'amitié turco-soviétique depuis la révolution nationale mené par Mustapha Kemal Ataturk était importante et qu'elle reposait sur une amitié et une coopération toujours plus grande. Cette coopération permettait justement une stabilité dans le Caucase et des relations cordiales entre Ankara et Moscou. Entrant dans le vif du sujet, Maxime Litvinov a tenu d'abord à aborder les détails concernant les échanges culturels, en soulignant que les étudiants turcs seront les bienvenus en Union Soviétique pour se parfaire dans leurs éducations et que les étudiants soviétiques seront tout aussi ravis de pouvoir faire des échanges avec leurs voisins Anatoliens. L'échange de corps d'enseignants est également une bonne chose et la supervision de l'ensemble du projet sera remis entre les mains du Commissariat du Peuple à l'Éducation, qui se chargera du bon déroulement des échanges culturels, éducatifs et scolaires.

Sur le plan technologique et industriel, l'Union Soviétique est prête à fournir à la Turquie tout ce dont elle aurait besoin, afin de moderniser davantage son industrie et son agriculture. Il sera possible d'envoyer des experts pour aider à former des cadres compétents et des équipes de travail, pour qu'un rendement maximum puisse être atteint. Le seul point de désaccord a été soulevé par le Secrétaire Général Joseph Staline, arrivé au cours de la réunion diplomatique, retardé par un entretien avec des officiers de l'Armée Rouge. Ce dernier a fait clairement savoir que l'URSS ne pourrait pas fournir d'une seule traite 20 000 tracteurs, en sachant que l'agriculture soviétique est entrain d'être mécanisé et compte sur l'ensemble des usines de fabrications pour soutenir les données établies par le Plan Quinquennal. Cependant, il sera possible que sur plusieurs années, l'URSS puisse fournir du matériel agricole en grande quantité pour les paysans turc, mais cela ne pourra pas se faire d'une seule traite. Joseph Staline propose déjà que 5000 tracteurs puissent être envoyé dans les plus brefs délais en Turquie et qu'un maximum de 10000 pourraient être envoyé, dans une première partie. Cependant, il a également souligné que ce que propose l'État Turc en échange des tracteurs, ne convenait pas : En effet, l'Union Soviétique dispose de ressources naturelles en grandes quantités et ne peut pas consentir à un échange de ressources dont elle dispose déjà. Il est proposé à la délégation Turc qu'en échange de ses tracteurs et du matériel agricole, une plus grande liberté soit accordée aux partis socialistes et communistes dans le pays, ce qui serait un grand pas en avant dans la politique Turc et solderait l'accord pré-cité.

Vis à vis du renouvellement du traité de non-agression Turco-Soviétique, la délégation soviétique se dit toute confiante dans la clairvoyance du Président de la République Turc et étudiera minutieusement les propositions formulées au sein de ce nouveau traité de non-agression. Au sujet de la situation internationale, Maxime Litvinov s'est montré moins pessimiste que ses homologues Anatoliens, en précisant que les efforts de l'Union Soviétique et d'autres pays dans le monde face à la barbarie fasciste et capitaliste qui se déchaîne depuis 1929, devraient porté ses fruits et faire valoir les intérêts de la paix entre les peuples. Du moins, c'est le souhait le plus profond formulé par les peuples de l'Union Soviétique, mais ces derniers seront prêt à se défendre si il devait y avoir une agression quelconque. Il a été évoqué que des exercices militaires en communs pourraient être organisé, au vue des préoccupations de la délégation Turc au sujet de la défense de ses terres et de son peuple.

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