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 Royaume de Roumanie - Regatul României

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Nabulio




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MessageSujet: Royaume de Roumanie - Regatul României   Royaume de Roumanie - Regatul României EmptyLun 16 Fév - 22:26


Regatul României

Royaume de Roumanie - Regatul României Stema-10

Royaume de Roumanie - Regatul României Romani10

Citation :
Informations générales
Capitale: Bucarest
Population: 18.102.753
Statut: Monarchie parlementaire
Souverain: Charles II, Roi de Roumanie et prince de Hohenzollern
Premier ministre: Ion Gheorghe Duca
Devise: Nihil Sine Deo (Rien sans Dieu)
Monnaie: Leu roumain
Économie: De type libérale
Organisations: Société Des Nations ; Petite Entente.

Le royaume de Roumanie est une monarchie parlementaire issue de l'union des principautés danubiennes et du rattachement progressif des terres roumanophones. Après la Première Guerre mondiale, la réforme agraire et les réformes démocratiques des années 20 consacrent l'émergence d'une démocratie parlementaire où beaucoup reste à faire, mais où le vote n'est plus censitaire, où les femmes votent et où la citoyenneté n'est plus conditionnée par la religion ou la langue maternelle. Les Britanniques et les Français investissent, et les débuts de l'exploitation du pétrole (5ème plus gros producteur mondial) et de l'industrialisation, offrent à la Roumanie une situation économique relativement florissante.
Malgré ce contexte favorable la vie politique est marquée par une certaine instabilité. De plus il y a en Roumanie un net clivage entre d'un côté la paysannerie, majoritaire (79 % de ruraux), conservatrice mais modérée, très largement roumanophone et attachée à la petite propriété et à ses modes de production traditionnels, que le parti paysan entend représenter, et de l'autre côté les minorités (généralement de catégories sociales supérieures, à l'exception des Roms) et les citadins, minoritaires eux aussi, occidentalisés, très divers socialement, et dont les jeunes générations sont tentées soit par la social-démocratie laïque (opposée au conservatisme rural), soit par des idéologies radicales (marxisme athée ou nationalisme chrétien).
la politique roumaine dans l'entre-deux-guerres est essentiellement guidée par la recherche du statu quo constitutionnel et territorial, face aux revendications des minorités ( 28% de la population appartient aux communautés hongroises, allemandes, juives, ukrainienne, bulgares ou roms), des nationalistes (la Garde de Fer), et des pays voisins comme la Hongrie, la Bulgarie et l'URSS.

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Nabulio




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MessageSujet: Re: Royaume de Roumanie - Regatul României   Royaume de Roumanie - Regatul României EmptyMar 17 Fév - 22:29

Regatul României

Royaume de Roumanie - Regatul României 00d96410
Le Roi Charles II.

Rapport de la décennie:
Malgré ses tumultueuses succesions, la monarchie roumaine avait réussi à raccrocher son pays à un semblant de stabilité grâce à un élément d'analyse rationnelle: le rapport de la décennie. Cet ensemble de documents détaillant les évolutions sociales, démographiques et économiques du pays permettait de mieux appréhender la situation et de prendre ainsi les mesures adéquates. Fournis de plusieurs centaines de pages, cette bible de la sociologie était retravaillée à chaque nouvelle décennie par un ensemble d'agents variés ; elle paraissait au palais royal dans les premières années qui suivaient. Le rapport fut disponible pour le Roi en 1933 et visait à rendre compte de l'état du royaume en l'an 1930. Dans un contexte regional qui n'a jamais cessé d'être au bord du précipice depuis le traité de Berlin en 1878, et qui trouve un échos tout particulier à l'échelle mondiale, le Roi veut se sentir proche de son peuple et compte bien tirer au jour les conclusions de ce nouveau rapport.

Le premier volet du corpus est consacré à l'évolution démographique et ethnique de la Roumanie. De 1920 à 1930, le royaume est passé de 17.175.000 âmes à 18.101.543, soit une augmentation de 4,4% de la population. Ce chiffre relativement élevé mais comparable aux pays occidentaux (bien que la situation économique ne prête à priori pas à une telle similitude) s'explique en parti par la forte immigration que connaît la Roumanie depuis la signature du traité de Saint-Germain-en-Laye qui consacre "la Grande Roumanie". On remarque en effet que cet événement a résonné depuis 1921 comme un appel à tous les roumanophones à rejoindre leurs frères. C'est en fait tous les locuteurs du diasystème roman de l'Est qui semblent être concernés par ce retour aux racines. Les istro-roumains de Croatie, les aroumains de Bulgarie,de Grèce et d'Albanie, les mégleno-roumains de Yougoslavie, tous ont entrepris des mesures de rapprochement ou d'intégration au sein de cet îlot latin qu'est la Roumanie au milieu de l'océan slave. Le nationalisme exacerbé et les conflits irredantistes des pays voisins sont les premiers facteurs de ce phénomène. Outre l'immigration des roumanophones des balkans, on note aussi que les minorités hongroises, ukrainiennes et allemandes connaissent un fort développement et se concentrent dans des régions définies.

Royaume de Roumanie - Regatul României Romani10

On constate par exemple la très forte présence des hongrois en Transylvanie orientale. De là à établir un lien direct avec le taux élevé d'alphabétisation dans les régions ou les hongrois et les allemands sont présents en nombre, il n'y à qu'un pas.

Royaume de Roumanie - Regatul României 1280px10

À contrario les régions rurales de Bessarabie et de Munténie apparaissent  en retard sur le plan de l'éducation et du développement économique. Parallèlement à la misère agricole non choisie et subie, on trouve sur le territoire roumain plusieurs communautés qui font le choix de rester à l'écart de l'urbanisme et du mode de vie à l'occidental, c'est notamment le cas des lipovènes ou des roms.
Concernant ce constat démographique le Roi a pressé ses ministres de prendre toutes les mesures nécessaires pour accueillir les immigrés roumanophones, qui selon ses mots "ont fait le choix de renouer leur destin à celui de leurs pères". Afin de réequilibrer certaines régions marquées par la domination linguistique du hongrois, les roumanophones seront amenés à s'y installer. Ce geste politique vient apporter une réponse -sans doute partielle- à la crainte du réveil nationaliste hongrois en Transylvanie en y amenant un contrepoids latin non négligeable. Sur le plan de l'éducation un ambitieux programme va être mis en place pour permettre aux enfants de Bessarabie de retrouver un niveau d'instruction favorable pour leur avenir. L'urbanisation de la Bessarabie est en plein essor, avec l'émergence de villes comme Chișinău (118.000 habitants), Iași (107.000 habitants) ou Galați (105.000 habitants). Un tel développement nécessite une jeunesse instruite et intégré, c'est pourquoi les écoles de cette région recevront une aide du royaume pour mobiliser des enseignants de qualité et construire les infrastructures nécessaires.

Le second volet du rapport concerne l'évolution économique du royaume. De toute évidence la Roumanie progresse, mieux que ses voisins même. Les récoltes agricoles de ces dernières années n'ont cessé de s'améliorer, permettant à la Roumanie de conserver sa place de grenier européen. Premier producteur de blé (5 millions de tonnes) et de maïs (4 millions de tonnes), ses exportations comptent beaucoup dans la balance commerciale roumaine. Le Danube et ses affluents, qui courent dans tout le royaume, jouent un rôle de plus en plus important dans le commerce international avec le développement de sociétés de transport maritime, abreuvant ainsi la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie et l'Autriche des nombreux produits du sol roumain. Mais c'est au niveau des ressources énergétiques que les progrès sont les plus visibles.

Royaume de Roumanie - Regatul României Petrol10

Le pétrole, présent en très grande quantité dans les Carpates, devrait voir son extraction accélérer sitôt que de nouveaux contrats portant sur du matériel d'acheminement seront signés avec les puissances européennes. La production actuelle plafonne à 1.500.000 tonnes de brut par an, un chiffre qui retrouve son niveau d'avant la première guerre mondiale (qui avait laissé le pays exsangue et en pénurie totale de matériel). L'objectif du Roi est d'atteindre les 2 millions de tonnes extraites par an d'ici la fin de la décennie. La production pétrolière doit faire l'objet d'une étude plus approfondie et sera au centre d'un ensemble de mesures nécessaires à l'industrialisation du pays. Le rapport pointe aussi du doigt la sous-exploitation des ressources minières du sous-sol, à l'inverse des ressources de la surface. Le relatif isolement économique de la Roumanie (par rapport aux pays de l'atlantique) a globalement épargné son économie interne de la Grande Dépression (le contrôle du leu roumain par l'Etat y a grandement aidé). Les investissements étrangers (vitaux pour le pays) ont cependant diminué dans le secteur tertiaire, mais augmenté dans le secteur primaire et secondaire depuis le krach de 29. Cela s'explique par la volonté des investisseurs -ayant retenu la leçon de la crise- de placer leur argent dans l'économie "réelle" plutôt que dans la spéculation fictive. La Roumanie, si elle veut poursuivre son évolution, doit continuer à séduire les capitaux étrangers. Pour cela elle peut compter sur une main d'oeuvre productive, des ressources abondantes dans presque tous les secteurs, et une volonté commune de progrès (malgré l'attachement des paysans à leur terre). Tous les éléments sont alors réunis pour tourner la douloureuse page de l'après-guerre et ainsi faire face à la danse infernale du monde.
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MessageSujet: Re: Royaume de Roumanie - Regatul României   Royaume de Roumanie - Regatul României EmptyJeu 19 Fév - 0:37

Regatul României

Royaume de Roumanie - Regatul României Ion-gh10
Le Premier Ministre Ion Gheorghe Duca


Politique étrangère.
Soucieuse de maintenir son jeu d'alliance, la Roumanie désire renforcer ses liens avec ses alliés de longue date. C'est du moins tout l'objet de la lettre que le premier ministre du royaume a adressé à son homologue français.

Citation :
Très cher allié, je vous écris ici au nom de mon Roi, qui m'a fait part de sa volonté de mettre en oeuvre une coopération plus poussée avec votre pays.
Le royaume souhaite que les relations économiques qu'il entretient avec la République prenne une dimension bien plus importante, notamment au niveau des hydrocarbures. Pour l'instant ce terrain reste très timide et la France demeure largement dépendante des compagnies américaines, britanniques ou hollandaises, et ce malgré l'émancipation relative de la Compagnie Française des Pétroles.
Les Carpates constituent une immense réserve de pétrole pour la Roumanie, nous avons d'ailleurs aujourd'hui 1254 puits d'extraction en activité et nous pensons que ce chiffre pourrait aisément doubler d'ici peu. Mais un problème persiste. Le commerce de l'or noir est en effet entravé par l'isolement géographique que connaît la Roumanie par rapport aux puissances européennes. Le Sud nous est bloqué par la Bulgarie et l'Ouest l'est par la Hongrie, pays dont nous ne pouvons pas être certain quant à leur fiabilité. En outre la côte de la mer noire est en sous-exploitation évidente et nous pensons que cette large façade maritime représente le moyen le plus facile pour acheminer le pétrole jusqu'au port méditerranéens de la France. C'est pourquoi nous aimerions ouvrir une ligne maritime de commerce et de transport entre le port de Constanța et le grand port de Marseille. La liaison entre les gisements des Carpates et la côte sera effectuée par voie ferrée.
Le point qui suscite notre inquiétude réside toutefois dans le passage obligé par le détroit des Dardanelles et du Bospore, zone de fortes revendications. Nous insistons pour que la France ne cède pas à la pression turque qui ne cesse de vouloir modifier la convention de Lausanne du 24 juillet 1923. Cette dernière maintient le principe de la libre-circulation, et fixe pour seule limite à la navigation par les Détroits qu'une flotte d'un non-riverain plus importante que la première flotte d'un riverain de la Mer Noire, ne soit pas autorisée. La convention ordonne également la démilitarisation des côtes par la Turquie, chose qui semble se détériorer grandement. Nous vous appelons par conséquent à faire pression sur le gouvernement turque pour que celui-ci respecte les traités signés et ne menace pas le commerce entre la mer noire et la méditerranée.
Enfin, il est fort possible que nous fassions appelle à votre maîtrise pour entamer la construction d'un futur pipe-line qui pourrait relier les champs pétrolifères roumains aux zones industrielles polonaises.
Au nom de la grande amitié franco-roumaine, nous vous saluons et espérons que cet échange sera le plus fructueux possible.

Ainsi que le premier ministre l'a mentionné dans sa lettre aux autorités françaises, un projet visant à renforcer l'alliance polono-roumaine devrait voir le jour si Varsovie l'approuve bien évidemment. Tout d'abord nous aimerions répondre à la demande polonaise. Les deux pays constituent un bloc robuste entre d'autres systèmes d'alliances qui pourraient devenir dangereux, le renouvellement du traité d'alliance défensive nous semble dès lors évident. À ce propos le Royaume aimerait connaître les offres de matériels militaires que votre pays pourrait lui faire concernant les blindés. Pour en revenir au sujet premier nous pensons que le complexe industriel polonais pourrait grandement bénéficier du pétrole roumain et inversement. C'est pourquoi nous proposons qu'un pipe-line soit construit entre les Carpates et les territoires polonais, soudant ainsi davantage nos deux nations tout en leur assurant un développement prospère.
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MessageSujet: Re: Royaume de Roumanie - Regatul României   Royaume de Roumanie - Regatul României EmptyVen 20 Fév - 0:35

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Royaume de Roumanie - Regatul României 14132011

Terreur dans le județ de Satu Mare.

Dans la Marmatie roumaine, la ville modeste de Satu Mare s'est ce matin réveillée dans l'effroi. Les autorités locales ont retrouvé une carcasse de char sur un petit sentier des alentours de l'agglomération. Le véhicule, dont l'avant est totalement défoncé, semble avoir été victime de l'explosion d'une mine ou d'un engin explosif similaire. Les habitants d'un hameau proche ont en effet signalé avoir entendu une forte détonation dans la nuit. Le blindé leger effectuait une patrouille tardive selon les derniers rapports du centre de commandement des forces armées de la région, sa vétusté ne lui a vraisemblablement pas rendu service. Mais toute l'horreur ne réside pas dans cet acte seul. L'équipe du char -ou ses restes- n'a pas été retrouvée dans le chassis du véhicule. Bien au contraire, les traces de sang ont menés les badauds et les enquêteurs à quelques dizaines de mètres de la scène. Là, au milieu d'un champ, un arbre, auquel on avait pendu les trois soldats qui se balancaient maintenant au grès du vent. Sur le tronc une affiche avait été accrochée. On pouvait y lire un message de propagande évident: Deșteaptă-te, române ! În venele tale curge un sânge de roman , nu maghiar !
(Réveille-toi roumain ! Dans tes veines coule un sang romain, pas hongrois !)
Sans aucun doute le massacre était signé, c'était la Garde de Fer !

Royaume de Roumanie - Regatul României Guardi11
Symbole de la Garde de Fer, aussi appelée Légion de l'archange Michel.

Ce groupuscule extrémiste revandique le Mișcarea Legionară, c'est à dire le mouvement légionnaire, idéologie politique nationaliste autoritariste qui prône le chauvinisme, le protochronisme, l'irrédantisme et le traditionnalisme orthodoxe. Jusque-là très minoritaire et persécutée par la monarchie parlementaire, la Garde de Fer était plus un sujet de dérision qu'une préoccupation. Il séduisit surtout des étudiants et des jeunes d'origine modeste, révulsés par la corruption et facilement manipulables. Toutefois cet isolement changea au début des années 30. En effet, la crise de 1929, en accentuant les inégalités, profita au mouvement, qui se développait dans une Roumanie qui avait réalisé son unité politique à l'issue de la Première Guerre mondiale, mais où les minorités avaient globalement un meilleur niveau d'éducation et de vie que la majorité roumaine rurale, et accédaient plus facilement à l'Université et aux hautes sphères économiques et culturelles. Naturellement la Garde de Fer s'implanta en Transylvanie et dans les régions les plus multiculturelles. Face à la persécution royale, les membres du mouvement se radicalisèrent d'avantage et commencèrent à entreprendre des actions criminelles contre des minorités. On peut à partir de là envisager et analyser l'attentat commis contre l'équipage du char retrouvé en Marmatie sous deux angles différents: soit il s'agit d'une réplique contre l'armée royale qui avait mené il y a peu une grande vague d'arrestation dans les rangs de la Garde ; soit les membres du blindé avait été identifiés comme appartenant à la communauté hongroise de la région. Quoiqu'il en soit cet épisode représente l'atteinte d'un nouveau stade dans la lutte entre le gouvernement et ce groupuscule.
Le Roi a d'ailleurs annoncé que l'armée avait immédiatement répondu en arrêtant une vingtaine d'individus suspectés d'être en lien avec la branche marmate de la Garde de Fer. Il est fort probable que leur exécution soit décrétée, Bucarest ne tolérant pas qu'une force paramilitaire croisse impunément dans le pays.



Affaires étrangères.
Nous remercions la France pour son engagement à nos côtés dans l'ambition de développer notre pays. Nous tenons aussi à rassurer le gouvernement quant à la récente situation en Marmatie, région dans laquelle la France et ses investisseurs jouent un rôle central (installation de l'entreprise Saint-Gobain par exemple). Nous allons envoyer une division d'infanterie pour assurer l'ordre et rassurer les populations. Ces événements nous ont aussi fait prendre conscience d'un problème de vétusté dans nos régiments blindés. La plupart de notre matériel chenillé remonte à la dernière guerre, c'est la raison pour laquelle nous avons déposé une demande d'achat auprès de l'allié polonais. Celle-ci est toujours d'actualité mais cela ne nous empêche pas de diversifier nos fournisseurs. C'est pourquoi nous vous signifions notre intérêt concernant un bataillon de chars de combats composé de 30 de vos derniers chars B1. Malheureusement le budget militaire de notre pays ne nous permet pas d'envisager une commande plus importante, surtout vis à vis d'aussi gros modèles. Néanmoins le retrait de nos modèles les plus anciens et l'arrêt de leur coûteux entretien devrait compenser ces dépenses. Aussi nous aimerions savoir si l'Etat français ainsi que les industries Schneider et les Forges et Aciéries de la Marine étaient prêts à effectuer un transfert de technologie concernant le blindage incliné et moulé de 40mm. Ce transfert pourrait s'accompagner de tarifs plus avantageux de la part des sociétés d'extraction roumaines concernant le pétrole à destination de la France.
Avec notre amitié.
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MessageSujet: Re: Royaume de Roumanie - Regatul României   Royaume de Roumanie - Regatul României EmptyLun 23 Fév - 1:13

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Royaume de Roumanie - Regatul României 25907310

L'exploitation minière et l'industrie lourde .

Le récent rapport de la décennie sur l'état du royaume a permis d'effectuer un constat simple: la Roumanie possède des ressources immenses, mais ne les exploite pas. Les études des dernières années ont prouvé que s'il s'en donnait les moyens, le royaume pourrait aisément produire quelques 90 millions de tonnes de minerais en tout genre. Ce chiffre le hisserait de facto à la cinquième place des pays européens dans ce domaine. La Roumanie possède en son sous-sol, outre les champs pétrolifères, une grande variété de roches, tels que le charbon, le fer, l'or, le zinc ou l'étain. Malheureusement la production actuelle est dérisoire vu qu'elle équivaut à peu de choses près à celle de l'Allemagne en 1875...
Le Roi Charles II nourrit pourtant de grandes ambitions pour son pays. Il n'envisage l'avenir de la Roumanie que sous l'angle du développement industriel, facteur indispensable à ses yeux pour garantir l'intégrité et la prospérité de son pays. Fort de cette détermination, Georges II a réuni dans son palais royal de Bucarest une assemblée d'économistes, d'industriels et de riches propriétaires fonciers afin d'obtenir des avis éclairés sur son projet économique. Après de longues heures de discussion et de réflexion tout le monde se mit d'accord pour définir une région à fort potentiel pour l'industrialisation du pays. Il sagit du județ de Hunedoara, en Transylvanie, qui semble rassembler toutes les conditions requises. Il fallait en effet choisir une région à forte présence minière, facilement accessible et reliée au reste du pays. Cependant tout reste à faire dans ce județ. La plus grosse agglomération, Deva, ne compte que 12.000 habitants, le niveau d'éducation est lamentablement bas et les infrastructures laissent à désirer. Pourtant la zone jouit d'une position idéale pour le développement d'une industrie lourde: profusion de minerais ferreux et non ferreux, gisements de roches pour la construction progressive de centres urbains, proximité du charbon d'Oténie et du pétrole des Carpates, climat favorable et territoires dégagés...

Royaume de Roumanie - Regatul României Sketch10
Carte montrant l'aire géographique concernée par le projet et son emplacement stratégique au centre des différentes ressources du royaume.

En conséquence le trésor royal à annoncé vouloir investir 50 milliards de leus (avec l'inflation et la conversion de la monnaie ça fait quelque chose comme 500 millions d'euros) sur 5 ans afin de développer des mines, des usines, des routes, des voies ferrées et des habitations. De même l'Etat compte bien combiner ses efforts avec des acteurs privés et des capitaux étrangers. Un décret permettant une baisse des charges pour toute nouvelle société s'implantant dans la région devrait être rapidement voté. Nous invitons parallèlement nos partenaires économiques à nous accompagner dans la longue marche que nous allons entreprendre. Bien entendu les voisins régionaux, tels que la Tchécoslovaquie, la Hongrie ou la Yougoslavie sont invités à investir massivement dans ces nouveaux secteurs d'activité. Mais l'aide et la coopération des puissances de premier ordre seront aussi nécessaires pour pérenniser les résultats sur le long terme. La région, très francophone, ne manquera pas de séduire les sociétés françaises désirant ouvrir de nouvelles branches à l'étranger. La Roumanie compte aussi sur les exportations de matériels (locomotives, moyens de forage et d'extraction, rails...) en provenance de l'empire britannique, de l'empire allemand et de l'union soviétique. L'effort ne doit pas être simplement industriel, assure le Roi, il doit aussi permettre de faire émerger des scientifiques, des ingénieurs et des économistes. Pour parvenir à cette fin, Georges II a pressé les universités de Bucarest, de Chișinău, de Cernăuți et de Iași d'ouvrir des partenariats avec les universités françaises, allemandes et russes, arguant que l'arrivée d'étudiants étrangers stimulera l'activité intellectuel du royaume.

Affaires étrangères.

La Roumanie reste neutre militairement parlant dans le conflit franco-allemand qui fait rage en ce moment dans la rhenanie. Nous exprimons toutefois notre soutien à l'allié français et au partenaire Tchécoslovaquie. Nous refusons cependant que l'entrée en guerre déclarée par Prague entraîne le reste de la Petite Entente dans la bataille et nous invitons l'ami yougoslave à adopter la même position. Quoiqu'il en soit la paix et la stabilité européenne demeure les deux volontés que le Roi Charles II a signifié lors de sa dernière prise de position.

Nous remercions la France, tout d'abord pour sa promptitude dans la vente du bataillon de chars de combats B1, puis pour son accord concernant le transfert de technologie dont nous parlions.
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