[V1]Archive Diplomatique de la V1

Admin Messages : 19 Date d'inscription : 10/02/2015

Archives Diplomatique de la Première Version 1933

Admin Messages : 19 Date d'inscription : 10/02/2015

Rencontre Diplomatique Soviético-Lettone.

Thalassin a écrit:: Latvijas Republika

Albert Kviesis, président de la Lettonie

Le Président letton Kviesis s'est rendu à Moscou afin de rencontrer les deux grands cadors de la diplomatie soviétiques, Litvinov et Staline. Après les rencontres protocolaires entre les deux délégations, le Letton a insisté pour rencontrer les deux hommes sans autre témoin.

"Messieurs, sachez que je suis très honoré de pouvoir vous rencontrer. Ce n'est pas tous les jours que l'on est convié aussi magnifiquement dans le pays duquel on s'est affranchi. La première proposition que j'ai à vous transmettre est l'envoi de chômeurs lettons en URSS afin d'y être formés dans des usines. La contrepartie qu'offre Riga est l'assurance officielle que les Russes blancs sur notre sol ne seront plus admis à traverser la frontière soviéto-lettone.
Cependant s'il y a une chose à laquelle nous ne renoncerons pas, c'est notre nationalisme. Même si je dois avouer que votre collectivisation des terres a de bons côtés qui ont inspiré une idée à mon premier ministre, la Lettonie et son peuple refusent votre système politique et préfèrent établir une économie juste et convenablement répartie sans répression. Notre peuple s'est uni avec la guerre d'indépendance, et nous nous battrons jusqu'au bout pour l'égalité commune, en épargnant les traîtres qui ne bénéficieront tout simplement pas du partage."

Admin Messages : 19 Date d'inscription : 10/02/2015

Dzerjinski a écrit:: ☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS et Joseph Staline, Secrétaire Général du Parti Communiste Pansoviétique (Bolchevik)

C'est l'une des premières rencontres diplomatiques officielle qui s'effectue à Moscou, entre les dignitaires Lettons et les dignitaires Soviétiques. Dans une ambiance cordiale et franche, la délégation Lettonne a pu apprécier la réception au sein du pays des Soviets, sans aucun a priori. Une fois tout le protocole achevé, Kviesis, Litvinov et Staline se sont retrouvés dans le bureau de ce dernier, pour avoir des discussions en privées.

D'emblée, Litvinov s'est montré le plus prompt à répondre, Staline se contentant d'être en retrait et d'écouter, formulant quelques remarques de temps à autres. Évidemment, l'ensemble des propositions ai accepté par les deux représentants soviétiques qui voient d'un très bon œil le menace écarté des russes blancs qui se trouvent en Estonie. Sur le volet économique, Litvinov propos au président Letton que des chômeurs puissent travailler et que des cadres puissent être formé dans les écoles supérieurs soviétiques, afin de rapporter leurs savoirs acquis dans leur propre pays. L'Union Soviétique reste ouverte pour d'autres propositions de ce type, indispensable pour écarter la guerre et cimenter des relations cordiales entre les deux nations. Sur la question du nationalisme, c'est le Secrétaire Général Joseph Staline qui s'est adressé au président Letton en ces termes "L'Union Soviétique et ses peuples n'ont aucun intérêt dans une guerre d'agression contre la nation et le peuple Letton. Ici, nous avons mis un terme au chauvinisme grand russe au profit de la coopération multiculturelle des différentes nations cohabitant dans notre fédération. Nous n'oublions pas que les fiers Tirailleurs Lettons, ont combattu au côté de l'Armée Rouge dans les années difficiles de la Guerre Civile."

Les derniers échanges se sont portés sur le caractère particulier de l'Union Soviétique et dans sa lutte contre la contre-révolution, qui n'a rien à voir avec la situation Lettonne, ou la situation de n'importe quel pays autre que l'URSS. Le respect mutuel est de mise dans les relations internationales, encore plus quand ces dernières ont lieu avec un voisin proche.

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Thalassin a écrit:: Latvijas Republika

Albert Kviesis, président de la Lettonie

Kviesis s'est montré rassuré par les propos de Joseph Staline, expliquant que certains membres du parti bolchévique soutiennent qu'une invasion des pays baltes est nécessaire. Après avoir exprimé sa reconnaissance envers le respect que porte l'Union Soviétique même aux pays mineurs, le président letton a annoncé qu'une proposition encore à l'état de projet viendrait sûrement de la part de la Lettonie dans le futur, et a terminé en ajoutant que son premier ministre Ulmanis "a semblé inspiré des récentes réformes agricoles soviétiques et pense à les adapter à la Lettonie. Dans ce but de coopération entre nos deux peuples, j'espère que la prochaine rencontre que nous effectuerons aura lieu dans un climat moins tendu"

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Dzerjinski a écrit:: ☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS et Joseph Staline, Secrétaire Général du Parti Communiste Pansoviétique (Bolchevik)

Le Secrétaire Général Joseph Staline a tenu à rassurer le Président Letton qu'il n'y avait personne au sein du Parti Communiste qui soutenait une invasion des pays baltes et que cela restait de purs fantaisies, sans doute colporté par des personnes qui veulent semer la discorde. Le principe de coopération est primordiale et l'Union Soviétique ne peut se féliciter que les relations entre Riga et Moscou soient autant au beauf fixe. Cette sortie préventive de la Lettonie du cordon sanitaire, devrait permettre à d'autres pays de renouer des relations diplomatiques avec le pays des Soviets, face à la guerre qui explose au cœur de l'Europe. Quoi qu'il en soit, la prochaine rencontre diplomatique si elle doit se tenir, se déroulera en terre Lettone.

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Rencontre Diplomatique Franco-Soviétique

Dzerjinski a écrit:: ☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS

Le Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS Maxime Litvinov, est arrivé ce Lundi 1er Mai à Paris, capitale de la nouvelle et fraîchement proclamée IVème République Française. Cette rencontre diplomatique a lieu par la force des choses, notamment par les évènements qui se sont déroulés en Allemagne récemment. Le changement de nature du régime politique en France, intrigue énormément les autorités soviétiques qui ont décidé d'envoyer Maxime Litvinov pour s'entretenir avec son homologue français, Louis Barthou, sur une entente entre l'Union Soviétique et la France, pour se prémunir contre tout danger venant de l'Allemagne. Cette rencontre s'effectue hors de tout cadre idéologique, car d'un côté comme de l'autre, on n'hésite pas à s'envoyer des invectives grosses comme des poings.

Avant de rencontrer Louis Barthou et d'entamer les discussions sur un possible accord entre la France et l'Union Soviétique, Maxime Litvinov a été convié à pouvoir assister au défilé du 1er Mai, où une foule importante d'ouvriers et de travailleurs accompagnés de leurs familles, ont salué chaleureusement le Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères, arborant pancartes et banderoles contre le revanchisme et le militarisme d'outre-rhin. Une fois le défilé terminé, c'est avec une forte escorte que Litvinov s'est rendu au Quai d'Orsay, pour entamer les discussions avec son confrère Français. Les discussions ont principalement porté sur le cas Allemand, l'occupation de la Rhénanie par la France, le rôle de la SDN. Dans une ambiance chaleureuse et courtoise, Barthou et Litvinov ont abodés l'ensemble de ses points dans une relative décontraction.

Par la voie de Maxime Litvinov, l'Union Soviétique approuve le geste de la France pour effrayer le pouvoir de Adolf Hitler en Allemagne, qui n'est rien d'autre qu'une dictature ouverte d'une clique militariste et fasciste, qui s'appuie sur la terreur et l'assassinat politique pour s'imposer à la tête du pays. Outre ces points diplomatiques, la réelle visite du Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères est d'entamer un échange économique et de matériels entre les deux nations, qui se résumerait grossièrement à "Des tracteurs contre des camions". L'agriculture française a besoin d'être mécanisé, tandis que l'industrie automobile soviétique n'en est qu'à ses balbutiements. Surtout, le besoin d'un camion de transport pour les troupes de l'Armée Rouge se fait ressentir, surtout si ce dernier pouvait-être (semi-) chenillé et non calqué sur le modèle Ford AA. C'est un échange de bon procédé, qui devraient conduire à une coopération plus important si cette dernière devait aboutir.

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tchernobyl86 a écrit:

République Française

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Le Ministre des Affaires Etrangères a rencontré son homologue Maxime Litvinov. Après de grandes discussions, assez instructives sur la situation européenne, l'Allemagne d'Adolf Hitler, la Rhénanie...

Un accord a d'ailleurs été trouvé, en vertu de l'Alliance contre le nazisme. Les camions français, les meilleurs au monde, vont être produits à destination de l'URSS, y compris des camions Somua MCG-5

MCG-5:

L'envoie de ces camions en URSS se fera en l'échange de l'arrivée en France de tracteurs et de machines agricoles dans le but de mécaniser l'agriculture française.

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Nous espérons du camarade Staline que celui mette un frein aux velléités indépendantistes du dénommé Ho Chin Minh. Celui nous pose beaucoup de problèmes en ce moment et en tant que Démocratie nous aimerions trouver une solution alternative à un plongeon dans le Mékong.

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Admin Messages : 19 Date d'inscription : 10/02/2015

Dzerjinski a écrit:: ☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS

La délégation soviétique mené par Maxime Litvinov est enchanté d'avoir pu trouver un compromis avec les dirigeants français, notamment sur les transactions entre les tracteurs, moissonneuses-batteuses d'un côté et les camions de l'autre. Chacun pourra en bénéficier grandement. La lutte contre le fascisme allemand doit permettre d'unifiée tout les pays qui ne souhaitent pas tomber sous le coup des dictateurs fascistes, militaires sous la coupe des grands industriels qui ne rêvent que de conquête et de guerre. Cette accord économique devrait permettre de vivifier les relations franco-soviétique pour de bon et élargir le champ des possibilités entre les deux nations.

Nous comprenons la situation qu'est entrain de traverser la République Française. Votre plan de citoyenneté général visait avant tout à faire sauter l'aspect purement colonial qui était de mise dans l'Empire Colonial. Nous trouvons regrettable que la population française se fasse embrigader par des royalistes et des réactionnaires, qui piétinent sans vergogne les intérêts des peuples coloniaux et indigènes. Nous ferons notre possible pour que le Camarade Ho Chi Minh cesse ses attaques contre vos troupes et votre administration, mais cela aura un prix : Offrez au Vietminh une représentation dans le pays, ainsi qu'un ou deux postes dans le gouvernement d'Indochine. Cela marquerait une volonté réelle de votre part, de libérer les peuples coloniaux sans vous attirer la foutre des réactionnaires colonialistes.

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tchernobyl86 a écrit:: Nous vous remercions pour cette aide, amis soviétique. Je ne vous cache pas que mes collègues, le Premier Ministre Henri Guernut et le Ministre des Colonies Lamine Guèye sont abattus. Mais nous y parviendrons, plus lentement mais nous y parviendrons. Nous allons offrir au Vietminh des posts dans des ministères des Royaumes et Empires annamites, khmères et laos. Cependant les objectifs du Viet Minh sont trop en décalage avec notre ouverture pour offrir plus que cela.

Admin Messages : 19 Date d'inscription : 10/02/2015

Dzerjinski a écrit:: ☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

Maxime Litvinov, Commissaire du Peuple aux Affaires Étrangères de l'URSS

Nous ferons notre possible pour éviter que d'autres débordements puissent avoir lieu, mais l'essentiel dépend de votre bon vouloir et de votre ouverture politique, pour intégrer les peuples colonisés dans un nouveau système qui puisse mettre en valeur leurs objectifs qui sont d'abord nationalistes. Étant vous-même de cette obédience politique, nous pensons que vous ferez le nécessaire pour éviter un bain de sang qui serait dommageable pour nos relations actuelles et futures.

Encore une fois, nous espérons que la France, terreau des révolutions populaires, sortira de ce nouveau défi qui s'oppose à elle. Vreuillez accepter, nos plus profondes amitiés et salutations.

» Rencontre diplomatique entre la Turquie et l'Union Soviétique