Topic de Jeu

La Fin de la IIIème République approchait à grand pas. Ce sera son incapacité à gérer les problèmes des masses qui conduira à l'extinction ce régime parlementariste et instable qui naquît des cendres du Second Empire de Napoléon III. Le Code génétique de la IIIème République résonne de cette incapacité à gérer les problèmes de contestation de masse; la Semaine Sanglante en est l'esquisse et le point d'orgue d'un opéra de déconvenues qui terminera sur une note sourde le 6 février 1933

En cette année 1933 les désastres, mineurs ou majeurs s'accumulaient sur la République Française. Les effets du plus grand krach de l'histoire économique mondiale, la Grande Dépression de 1929 était arrivé en France en 1931 et le pays ne s'en relevait toujours pas. Les deux extrêmes montaient, en France comme dans le reste de l'Europe. Polarisé à l'égard de la "Menace Rouge" de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques les gouvernements de centristes accumulaient contre eux la haine du peuple. Discrédités par des monceaux d'affaires politico-financières toutes plus compromettantes les unes que les autres un enchaînement de trois d'entre elles en particulier déclencha la machine infernale. Mais la France avait peur. Le peuple craignait le fascisme italien et le nazisme allemand. En Allemagne, le chef du Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP, Parti Nazi) un certain Adolf Hitler haranguait les foules et faisait trembler la jeune et fragile République de Weimar.

En décembre 1928 éclate l'affaire Hanau. La directrice de la Gazette du Franc une feuille de finance très lue et suivie à l'époque est accusé - et condamnée - d'escroquerie. En effet ce journal faisait la publicité dans ses pages de placements dans des sociétés à l'activité fictive. Via une Chaîne de Ponzi*1 Marthe Hanau s'enrichira a hauteur de 170 millions de Francs *2. D'une psychologie fragile elle fera la grève de la faim en prison, sera libéré sous caution, ré-emprisonnée et de nouveau libérée sous caution en 1932. Cette affaire fut la première d'un triptyque politico-financier à la française qui aboutira a une autre Chaîne de Ponzi, l'Affaire Stavisky. les journaux et hommes politiques du Cartel des Gauches *3 furent durablement entachés par cette affaire.
La seconde est beaucoup plus retentissante. L'Affaire Oustric-Péret. Albert Oustric est un magnat du textile qui allié à un italien de la même trempe que lui se mirent à rêver d'empire industriels... et toucheront du doigt cet espoir. A son apogée l'empire industriel Gualino-Oustric comprenait 17 sociétés de textile et d'habillement, plusieurs maison de haute-couture, les mines d'argents de la Compania Huanchaca de Bolivia, des cimenteries... Outre sa participation au Conseil d'Administration de l'entreprise Peugeot la Banque Oustric&Cie possédait la Banque Adam, perle de ses possessions. La Banque Oustric&Cie et repose sur la Holding française, dont Oustric manipule les entreprises : celui les possède en minorité de contrôle et leur réinjecte en permanence des fonds via son associé Gualino. En 1929 au moment du Krach la banque se pose frauduleusement en situation de faillite. Sauf qu'à l'époque au moment de la fermeture de la banque le chiffre d'affaire cumulé des entreprises de la sphère Oustric-Gualino se monte à plus d'un milliard de Francs, une somme colossale.
Une commission d'enquête parlementaire est diligentée et cette dernière met en cause Raoul Péret, à la fois Garde des Sceaux et avocat-conseil de la Banque Oustric&Cie et que celui reçoit encore des émoluments se montant à 100 000 Francs par ans. Raoul Péret et 4 autres membres de la sphère politique sont arrêtés puis graciés par la Haute Cour, mais cela ne fait qu'agiter la colère des gens qui voient encore les coupables s'en tirer. Ces deux affaires sont les annonciatrices du tsunami Stavisky.

L'Affaire Stavisky arrive au tout début de l'année 1933*4.
Le 1er Janvier 1933 le Sous-Préfet Antelme fait arrêter Gustave Tissier, directeur du Crédit Municipal de Bayonne sous les accusations de fraudes et de mise en circulation de faux bons au porteur pour un montant de 25 millions de francs. Assez rapidement l'enquête conclue que Tissier n'est que l'executant du Fondateur du Crédit Municipal de Bayonne, Serge Alexandre Stavisky avec la complicité du député-maire de la ville Dominique Joseph Garat.
L'Affaire est menée par Albert Prince, chef de la section financière du parquet de Paris. Homme incorruptible et dévoué à sa cause il va mettre au jour un gigantesque entremèlement entre politiques, journalistes, magistrats et hauts fonctionnaires de sécurité. Le Ministre des Colonies (et ancien Ministre de la Justice) Albert Dalimier, le Député Gaston Bonneaure, le Sénateur Réné Renoult, les directeurs de journaux Dubarry et Aymard. Le 8 la Police retrouve Sravisky agonisant dans son chalet de Chamonix. Les circonstances plus que suspectes de sa mort vont entraîner une très vive méfiance vis à vis du gouvernement. Les groupes les plus réactionnaires de l'échiquier politique français se mettent à commencer les manifestations. Si la version tient sur une suicide l'opposition dénonce une manipulation et un assassinat. Le Canard Enchaîné tire sur « Stavisky se suicide d'un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant. » ou encore « Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Voilà ce que c'est que d'avoir le bras long ». trois semaines plus tard, le 30 janvier le corps décapité d'Albert Leprince est retrouvé. Enfin, il s'agira de la complicité du Procureur Général Pressard qui fera reculer indéfiniment l'audience de Stavisky, or ce Procureur Général est également le beau-frère du Président du Conseil Camille Chautemps. Il s'agira de l'ultime faute des politiques corrompus de la IIIème République, qui se suicident avec le camouflet de Stavisky.

Le 6 Février 1933, après les assassinats plus que controversés de Stavisky et Prince, les révélations sur le Procureur Général Pressard et dans un climat d’antiparlementarisme général. La IIIème République vit ses dernières heures mais elle ne le sait pas encore. Les ligues d'extrême-droite, mais aussi les communiste, les anciens combattants, la Fédération des Contribuables... se mettent en marche. L'Action Française, les Camelots du Rois et les Jeunesses Patriotes, organisations monarchistes qui veulent renverser la monarchie dans un premier cortège, les anciens combattants de l'UNC et de l'ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants, satellite officieux du PCF) dans un second cortège et enfin les Croix-de-Feu, organisation d'ancien combattant élargie dont le chef le Colonel de la Rocque dont l'orientation se situe à cheval entre la droite et la gauche. Assimilé aux ligues les Croix-de-Feu deviendront le Parti Social Français et évolueront vers le centre droit.

Les ligueurs se préparent déjà un coup d'état : Sur les 30 000 manifestants la moitié appartiennent au Croix-de-Feu, et les ligues d'extrême droit sont très mobilisées. Sur la Place de Grève, en face de l'Hôtel de Ville un certain nombre de ligueurs prennent place en attendant la formation d'un gouvernement provisoire et des membres éminents des camelots du roi servent d'agents de liaison avec l'Action Française qui s'est positionné à l'intersection des Boulevard Saint Germain et Raspail. Ces deux voies, larges et difficiles à barrer devaient permettre aux ligueurs de prendre de force le Palais Bourbon (Chambre des Députés) et le Palais du Luxembourg (Sénat).
Plusieurs élus de Paris rejoignent le cortège, les ligueurs se préparent à attaquer le Palais Bourbon. A ce moment là le Colonel de la Rocque refuse le coup de force et fait disperser ses membres... Les ligueurs, amputés de la moitié de l'effectif de la manifestation tentent malgré tout de prendre le Parlement. La manifestation devient émeute réprimée dans le sang. Les gardes républicains, harcelés par des projectile tirent. 14 morts et 657 blessés. Coups de matraques, de sabre ou touchés par des balles de pistolet le peuple ressort choqué de cette altercation entre la Garde Républicaine et les manifestants.

Cependant les ligueurs poursuivent plus ardemment encore leur objectif de restauration monarchiste. Ils montent un nouveau coup de force, non plus à Paris mais à Versailles, ville royale, ancrée profondément à droite. Ce coup de force réussis beaucoup mieux qu'au Parlement. Deux jour après le premier les ligueurs parviennent à s'emparer du Château de Versailles, symbole absolu de la monarchie française. Charles XII, prétendant à la couronne de France revient alors, à Versailles et proclame "officiellement" la "Troisième Restauration" Cependant le pouvoir de cette "Troisième Restauration" ne dépasse pas la ville, par ailleurs assiégée par les militaires de la Garde Républicaine. Des élections anticipées sont alors décidé par Daladier, nouveau président du conseil qui démissionne dans l'heure de cette décision, deux jour après sa nomination.
Les Croix de Feu brillent de popularité. Seul parti appelant à une réunification nationale, à une France forte contre le péril allemand et n'étant pas entaché par le coup de force car comme on été obligés de souligner les journaux de France "les Croix de Feu n'auront pas franchies le Rubicon" Se formant en "Parti Socialiste Français" de la Roque fait de son Parti la première force politique de France, alors qu'il était déjà un haut seuil de popularité. Entrant à la Chambre avec la majorité absolue grâce à son alliance avec les Radicaux Indépendant de la Roque nommé Président du Conseil promet une réforme immédiate des institution et pour cela le recours à un Référendum, une idée presque "révolutionnaire"

L'annonce du Référendum national entraîne le départ sur le moment des pans droits et gauches de la Chambre. PCF, SFIO, Radicaux socialistes, partis de droites et d'extrême droite sont sortis du Palais Bourbon. Le Président de la Chambre a donc ordonné la fin de la séance. A la séance du lendemain les esprits s’apaisent. Le Président du Conseil François de La Rocque maintient son projet de référendum, cependant la réaction du peuple est unanimement pour, à l'exception des ligues monarchistes. De la droite catholique aux socialistes les français se satisfont largement de cette mesure. Les cafés parisiens affichent sur leurs vitrine "Le vote du siècle"... Cependant à l'annonce du sujet du référendum les esprits s'échauffent à nouveau. L'abolition du régime de la IIIème République et l'instauration d'une IVème République. Celle ci donnerait la prééminence au Président de la République et réduirait drastiquement le pouvoir des chambres. A l'annonce de l'abolition de la IIIème République les bancs monarchistes produisirent un tapage monstrueux...et sont vites refroidis par la seconde partie de la phrase "et l'instauration d'une IVème République..." puis la dernière partie met en rogne les bancs de l'extrême-gauche qui dénonce une tentative de "coup d'état" et d'accaparement des pouvoirs par les Croix-de-Feu. Et enfin, le vote des femmes, qui entraîna le départ d'une bonne partie des députés de la chambre... Revendication du PSF depuis longtemps, qui comprend de nombreux et nombreuses féministes. Épaulée des Radicaux Indépendants le Parti Socialiste Français réussit à faire voter le Droit de Vote des Femmes le 8 mars 1933

Le Référendum, en préparation d'organisation depuis plus de deux semaines au pas de course a lieu le lendemain, le 9 mars 1933. Le résultat est unanime : l'antiparlementarisme, les affaires et la mauvaise gestion globale du pays a mit fin à la calamiteuse IIIème République. 87 % des français de plus de 21 ans se sont rendus aux urnes et on voté à 78 % pour l'abolition de la IIIème République et l'adoption d'un régime présidentiel. Le pays était à la fois choqué et en fête. Si personne ne s'attendait à un tel score le pays avait déjà commencé à se préparer à la fin du régime. La rédaction d'une nouvelle constitution était en cours de rédaction et allait être présenté à la population 3 semaine plus tard.

La IIIème République est morte, vive la IVème République !

*1Une chaîne de Ponzi est un truchement financier assez courant et très simple : promettant de forte sommes à des investisseurs plus ou moins crédules les escrocs vendent des actions de sociétés à activité fictive et rémunèrent leurs investisseurs grâce aux investissements des prochains investisseurs et ainsi de suite...Lorsque le flux de nouveaux investisseur ne parvient plus à rémunérer les investisseurs déjà en place qui attendent leur dividendes la chaîne s'écroule et le pot-au-rose est découvert.

*2Soit 102 millions d'€

*3Le Cartel des Gauche comprenait la SFIO, les Républicains Socialistes, les Radicaux Socialistes et les Radicaux Indépendants

*4IRL l'Affaire Stavisky est arrivé à partirdu 25 décembre 1933 et battra son plein au cours de Janvier-Février 1934 lorsque sont assassinés Stavisky, Albert Prince, lors de la mise en implication du Procureur Général Pressard et de la journée du 6 Février 1934 lorsque les ligues tenteront la prise du Parlement. J'ai personnellement décidé d'avancer l'Affaire d'un an, en respectant grossièrement les espaces entres les événements successifs. Je me base sur le fait que la chaîne de Ponzi mise en place par Staviski au Crédit Municipal de Bayonne est en marche depuis longtemps et que les éléments de l'affaire auraient pus être révélés un an plus tôt ou plus tard de façon totalement aléatoire.

*5A Partir de là, tout est inventé

Le Président de la République, le Colonel de la Rocque, un ancien combattant de la Grande Guerre a réaffirmé l'orientation de la politique des Armées française. Le rôle de Défense de l'intégrité du territoire nationale reste la priorité des Armées. Pour cela, la Ligne Maginot est notre rempart contre l'Impérialisme et l'hégémonie germanique. Nos anciens dirigeants, qui ne se privaient pas pour voler le peuple français ne se sont pas privés d'amputer de larges budgets à la construction de la Ligne Maginot. Nous devons la renforcer à tout prix et en faire le rempart inexpugnable qu'elle doit être. Pour cela le plan est le suivant :

Sous la direction du Général d'Armée Belhague, la Ligne disposera de tous les crédits nécessaire à sa bonne marche. Notamment par la réalisation sur l'entièreté de son parcours d'ouvrages d'artilleries, puissamment armés et défendus par des Régiments d'Infanterie de Forteresse, des Régiments d'Artillerie de Position, de Régiments d'Artillerie Mobile de Forteresse et de Régiment Alpins de Forteresse. Tous les secteurs de la Ligne seront ainsi mis en chantiers dans le but d'accentuer toujours plus l'inviolabilité du territoire national par une puissance étrangère.

☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

« Nous retardons de 50 à 100 ans sur les pays avancés. Nous devons parcourir cette distance en dix ans. Ou nous le ferons, ou nous serons broyés. » Staline

Le Président de la République, le Colonel François de la Roque est intervenu dans un enregistrement radiophonique diffusé par les principales stations du pays.

" Ce mois d'Avril 1933 a été marqué par la répression sanglante de l'opposition communiste dans le bassin de la Ruhr. Mes concitoyens savent de moi que je n'éprouve absolument aucune sympathie pour le communisme et les communistes. Mais je suis un être humain, et je ne peux que m'insurger devant le massacre par les Freikorps d'Adolf Hitler des communistes qui se sont dressés contre ce régime totalitaire barbare qui se permet de pendre en place publique, de la même façon que je me suis insurgé lorsque les députés ont fait tirer sur le peuple, Place de la Concorde.

Car ce sont bien les milices de ce fou sanguinaire, cet Adolf Hitler, qui veut enfermer l'Allemagne et les Allemands dans sa main de fer. Si les puissances victorieuse de l'Empire de Guillaume II ne font pas cesser immédiatement la marche à la Guerre du Chancelier, si tant est qu'il soit encore le Chancelier puisqu'il a décidé de suspendre la constitution de l'Allemagne démocratique et légitime, la République de Weimar, Pour fabriquer de toute pièce, un "Troisième Reich" !. En tant que Pays Libre et Démocratique nous ne pouvons tolérer qu'il se passe pareilles atrocités à quelques jets de pierre de notre frontière, dans le Territoire de la Rhénanie, qui est sensé, selon le Traité de Versailles, être démilitarisé.

Si nous ne pouvons considérer les milices nazies, antisémites et ennemis du peuple allemand, les Freikorps nous pouvons déclarer que de par la Militarisation de la Police Allemande, décision entériné par feu von Hidenburg signifie donc, aux termes de la législation internationale crée après la dernière Guerre que l'Allemagne transforme ses forces de police en forces militaires, fait occuper la Rhénanie par des Forces Militaires, enfreint les réglementations militaires qui lui sont imposé afin d’empêcher une nouvelle Guerre.

En conséquence de quoi, en tant que Chef des Armées Française j'ordonne par Décret la Mobilisation du dixième des hommes mobilisables en cas de risques de Guerre, soit 500 000 hommes.

Secondement j'ordonne aux Armées Françaises l'occupation militaire de la Rhénanie. Au Nord les Troupes françaises s'arrêteront au Rhin jusqu'à la frontière néerlandaise et à la Lippe, s'arrêtant à l'Est entre la Lippe et la Ruhr jusqu'à Hamm, et suivra une ligne Hamm - Iserlohn - Lüdenscheid - Windeck - Altenkirchen et ensuite suivra le contour des frontières d'occupation de 1923 jusqu'à Francfort et Darmstadt pour ensuite reprendre le cours du Rhin jusqu'à la frontière.
Ces Troupes d'occupations comprendront 300 000 hommes, appartenant pour moitié à l'Armée Régulière et pour l'autre moitié au Corps des Réserviste.
La Défense du Territoire sera assuré par 200 000 hommes restant."

Spoiler:

Ainsi se finit l'une des premières déclarations officielles du Président François de la Rocque, alors que la France se préparait à une nouvelle occupation de la Rhénanie et à un nouveau bras de fer avec l'Allemagne.

La République de Pologne souhaite féliciter le Colonel De La Rocque pour son accession à la Présidence de la République Française. Varsovie espère que les liens entre la Pologne et la France en seront renforcés face à la tension mondiale exponentielle.

Varsovie est choquée par la situation intérieure de l'Allemagne. La proclamation du Reich, la dissolution de la République de Weimar et la mort suspecte du Président Hindenburg jettent un froid glacial sur les relations entre Varsovie et Berlin. Le Président Mościcki et le Ministre des Armées Piłsudski ont annoncés que la politique diplomatique polonaise, qui tentait un rapprochement avec Berlin, va changer de sens. Néanmoins, la réaction française effraie la Pologne, qui voit en cette occupation de la Rhénanie un risque de guerre. C'est pourquoi l'armée polonaise est mobilisée, les conscrits et les hommes de 18 à 22 ans sont mobilisés et l'industrie reçoit des commandes importantes.

Concernant l'industrie de guerre, une commande de 45 PZL P.11 est faite à Państwowe Zakłady Lotnicze. Fabryka Samochodów PZInż reçoit une commande de 120 TK-W, qui devrait être complétée d'ici début 1937. Le développement d'un nouveau char, de conception polonaise et basée sur le Vickers E Mk.B est en cours, sous le nom de 4TP.

L'aviation met en patrouille ses PZL P.2 le long de la frontière germano-polonaise.

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Empire Colonial

Réforme du Système Colonial

Le Président de la République, le Colonel François de la Roque a décidé de donner aux Colonies de l'Empire leur juste rétribution pour leur participation héroïque à la Défense de la Patrie entre 1914 et 1918. Ayant lui même combattu aux côtés des soldats de l'Empire dans toute leur diversité, des sub-sahariens aux arabes en passant par les indochinois et les créoles, le Colonel de la Roque a engagé un processus, dirigé par le Ministère des Colonies pour l'extension à l'Empire de la Citoyenneté Française.

Pour cela ce travail commence par l'Abolition des différents corpus qui cumulés forment le "Code de l'Indigénat" Le Ministre des Colonies Amadou Lamine-Guèye, entré au Gouvernement Henri Guernut [Un temps secrétaire général de la Ligue des droits de l'homme (1912 - 1932) et farouche partisan de l'égalité de traitement des Indigènes, Radical favorable au PSF] a ainsi proposé la Loi du 1er Mai 1933 "Sur l'égalité totale du français et de l'indigène". Passant avec une bonne majorité, le texte est soutenu par les parlementaires du Parti Socialiste Français, du Groupe Radical (allié du PSF), la SFIO et le PCF.

Ainsi une série de texte est votée : L'abolition du statut pénal des "Français musulmans d'Algérie" et surtout la fin du statut "d'Indigène", comprenant les "Indigènes Sujets Français", les "Indigènes Protégés Français" et les "Indigènes Administrés Français". Ainsi, outre la reconnaissance du Statut d'Indigène Français à tous les "habitants natifs des Départements Français d'Algérie, des Territoires du Sud Algérien, de l'Afrique Occidentale Française, de l'Afrique Equatoriale Française, des Mandats du Togo et du Cameroun, de la Côte Française des Somalis, de Madagascar, des Comores, des Protectorats du Maroc et de Tunisie, du Mandat de Syrie, des Etablissements Français de l'Inde, de la Colonie de Cochinchine, des Protectorats d'Annam, du Tonkin, du Laos et du Cambodge, des Colonies du Pacifique." Le texte aboli le principe de "Double Collège" et enfin l'abolition des exceptions judiciaires pour les indigènes.

Ainsi les 27 Infractions spécifiques, et les peines qui leur sont assujettis sont abolis. Désormais les codes de la Métropole (Code Civil, Code Pénal etc.) s'appliquent aux désormais Citoyens des territoires de l'Empire. Ainsi désormais les habitants non-européens des colonies françaises disposent, en tant que citoyens français des droits de réunion, de circulation...
Par ailleurs les Citoyens français, des colonies et de métropole, disposent désormais d'une même voix aux élections nationales (Présidentielles et législatives) et locales.
Les "Prestations" qui sont des "Corvées" modernes sont le signe de la trahisons des idéaux des révolutionnaires de 1789 par leur successeurs. Sont étalements abolis Taxes coloniales, Impôts de Capitation et surtout la Taxe de Sang. Désormais les impôts payés par les citoyens d'outre-mer seront les mêmes que ceux payés en Métropole, et les Entreprises coloniales se verront également taxées à hauteur de leur bénéfice dans les colonies. Quand à la "Taxe de Sang" qui réquisitionne la population pour les régiments de Tirailleurs elle sera aboli, de par son caractère odieux. En revanche en tant que Citoyens français les citoyens d'outre-mer seront concernés par la conscriptions et la mobilisation.

Le Travail forcé sera aboli. La réquisition de main d'oeuvre et les prestations seront abolis. La deuxième portion du contingent militaire deviendra la Main d'Oeuvre Militaire qui consiste à utiliser les militaires mobilisés pour des travaux d'intérêt général. Cependant la deuxième portion du contingent militaire est une forme de travail forcé, basé sur le tirage au sort et la "Taxe de Sang". la MOM sera elle basé sur le régime militaire uniforme aux territoires français. Enfin l'Obligation de Cultiver sera aboli. Nous avons bon espoir de conclure un accord avec l'Union Soviétique sur un partenariat industriel et économique portant sur la mécanisation, et un échange de camions français contre les tracteurs soviétiques. Une nouvelle politique agricole va être mise en place et encouragera l'activité agricole parmi les populations locales.

Fin des Protectorats, des Mandats et Réorganisation des Territoires

Le Régime de Protectorat a assez duré. Entretenant des monarchies obscurantistes sur les sols de nos colonies ces régimes destiné à exploiter les terres "protégées" n'est qu'un camouflet, et empêche ainsi assimilation et l'intégration des peuples qui y vivent.

Au Tonkin et en Annam nous mettons ainsi fin au règne de "l'Empereur" Bảo Đại (保大帝). Nous rattachons l'Annam et le Tonkin à la Colonie de Cochinchine, devenant ainsi la Colonie du Vietnam.
De même les souverains respectifs du Cambodge et du Laos sont déposés, ils deviennent des "colonies directes" en attendant la refonte de l'organisation territoriale de l'Outre Mer.
Ces mêmes protectorats seront abolis au Maghreb, par la fin du règne de Mohammed V au Maroc et le régime du Bey de Tunis.

Les Mandats de la SDN deviendront de pleines colonies françaises. Avec l'adoption universelle de la citoyenneté, y compris dans l'Outre Mer coloniale, s'est déroulé un référendum. Ainsi l'ex Togoland a voté à 73 % pour son maintient dans l'Afrique française, et le Cameroun à 54 %. Cette différence s'explique essentiellement par la récente Guerre du Kongo-wara des "indigènes" du Tchad, de l'Oubangui-Chari et du Cameroun. Cependant l'ensemble des mesures d'instauration de la citoyenneté dans les Colonies françaises rassure les nouveaux citoyens de notre Outre-mer, y compris au Cameroun.
En Syrie, les autorités françaises ont présenté la fin du Protectorat comme un retour dans le giron turc. Les français ont aussi joué sur la possibilité d'une nation arabe unie lorsque le temps sera venu, notamment après le départ des britanniques.


Une fois les Colonies directes appliquées sur tous les territoires de l'Outre Mer français, il était temps de procéder à une réforme territoriale.

L'Algérie départementale, le Maroc et la Tunisie deviennent des régions dans leurs contours actuels.
En AOF, cette dernière accède au statut de Région, mais est amputée de la Mauritanie, du Nord du Mali (appelé Azawad par les touarègues) et du Niger. Ce territoire devient l'Afrique Saharienne Française (ASF) et accède également au statut régional, et annexe le Grand Sud Algérien et les districs tchadiens (à l'intérieur de l'AEF) du Tibesti, du Borkou et de l'Ennedi.
l'AOF sera répartie entre le Sénégal, la Guinée, la Côte d'Ivoire, la Haute Volta, le Togo, le Bénin et le Mali.
L'AEF sera réparti entre le Tchad, l'Oubangui Chari, le Cameroun, le Gabon et le Congo.
Les Comores sont rattachés à l'administration régionale de Madagascar.
La Côte Française des Somalis ne connaît pas d'évolution, sinon qu'elle cumule statut régional et départemental.
Les Etablissement Français d'Inde deviennent la Région de l'Inde Française, et chaque territoire séparé est un département. l'Indochine deviens la Fédération Indochinoise, et obtient un statut spécial d'autonomie élargie, elle est découpée entre les états fédéraux du Vietnam, du Cambodge et du Laos.

Direction des Territoires d'Outre Mer

Le Président de la République et le Gouvernement constituent toujours le plus haut degré d'autorité, en Indochine est élu au Suffrage Universel un Président de la Fédération Indochinoise, un Premier Ministre dans chacune des trois composantes. Dans les Autres colonies il y aura un Conseil Régional, un Conseil Départemental et un Conseil municipal avec un Maire à sa tête. Les "cercles" sont supprimés.


Le Président de la Rocque a déclaré dans les journaux nationaux que c'était "l'une des plus grande réforme que la France n'ait jamais entrepris. Nous deviendront la première puissance coloniale a promouvoir la Liberté, l'Egalité et la Fraternité"

Devant la contestation générale de la Loi Lamine Guèye, le Président François de la Roque a décidé de mettre fin à la situation de quasi-guerre civile qui s'est emparée du pays.

Devant le refus des partis de droite de participer aux débats tant que la Loi ne serait pas abolie, le Président de la République a décidé de l'abolir.

En conséquence de quoi les groupes d'opposition de droite ont décidé de revenir dans l'Assemblée Nationale.

Une nouvelle loi a été votée : Tout d'abords les monarchies des pays sous protectorats sont rétablis.
Au Maroc Mohammed V a retrouvé son trône, en l'échange de l'arrêt des volontés indépendantistes. Le Maréchal Lyautey, fin connaisseur du pays est de retour sur place. Les garnisons encore fidèles à la France ont reçus pour consigne de la part de ce Maréchal respecté de ses subordonnés de ne se livrer à aucun prétexte à des actions de représailles et de se contenter de répondre aux attaques. Peu à peu le calme revient dans le protectorat, qui entretient des relations cordiales avec la France depuis relativement longtemps.

En Tunisie également la situation s'apaise, bien qu'elle reste tendue. Les méharistes et les tirailleurs rétablissent le calme dans le pays après la remise en place du Bey de Tunis et de nombreuses négociations.

Au Maroc comme en Tunisie la France dut faire des concessions. Désormais l'autorité locale (du souverain) possède le droit de conserver une petite force de police pour assurer la sécurité de leur territoire.

En Indochine la situation est dramatique, la première mesure a été de rétablir les souverains sur leur trônes respectifs. L'Empereur d'Annam régnera désormais sur le Tonkin, l'Annam et également la Cochinchine. Le retour des monarchies ancestrales au pouvoir a calmé l'essentiel de la contestation. Cependant un mal plus vicieux s'est incrusté entre les plis de ce mouvement indochinois : le communisme. Le gouvernement a invité le Viet Minh à la table des négociations, mais attend toujours une réponse. Cependant nous ne laisserons pas le Cancer rouge infiltrer ces colonies dont nous avons la charge.

En Algérie la situation est encore plus complexe. La fin du statut pénal du Français musulman d'Algérie est conservée, mais les trois départements d'Algérie resteront en dehors des mesures dédiées aux colonies d'ASF, AOF, AEF et Somalis. Ainsi les trois départements restent sous application directe de la Métropole, et les "indigènes" ne pourront accéder aux droits civiques français qu'en cas de naturalisation.
Encore une fois, un retour à la normale s'effectuent progressivement. La majorité des pieds noirs s'estiment satisfaits des nouvelles dispositions, mais une minorité décide malgré tout de profiter de l'occasion pour pousser plus loin. Le retour des régiments rebelles a également eu lieu, le Président de la République a garanti au mutin l'immunité en cas de retour sous les drapeaux dans un délai d'une semaine.

En échange de droits nationaux, des droits locaux ont étés donnés dans le reste des colonies. Ainsi l'AOF, ASF et l'AEF, ainsi que la Côte des Somalis et Madagascar ont obtenu un "Conseil Africain" siégeant à Libreville, au Gabon. Cette assemblée composés de représentants des africains élus au suffrage universel disposeront du pouvoir législatif en Afrique. Cependant les Lois nationales promulguées par l'Assemblée Nationale de Paris a la prééminence, ainsi que les décisions de l'executif.


En France également le calme revient peu à peu. Le Président de la République s'est fait entendre une seconde fois à la Radio. "Peuple de France, je vous comprend. Il est de votre droit naturel de vous opposer, vous, descendants de ceux qui ont lutté de leur sang pour ces terres et pour cette nation, que vous soyez contre certaines des choses qui vous sont imposées. Même si je ne partage pas votre avis sur la condition de nos colonisés, je suis à l'écoute du peuple qui m'a élu. La situation a été corrigé, et il n'est plus acceptable que les troubles continuent désormais, alors que ce qui a déplu a été abrogé. Je hais la pagaille et le désordre. Les hommes qui ont cherchés à marcher sur le Parlement sont les mêmes que ceux qui ont tenté, encore une fois sans succès, de renverser notre grande République le 6 Février dernier. Ce sont les mêmes qui veulent le retour d'un roi, d'un étranger espagnol, à la tête de ce pays et qui lui n'écoutera pas son peuple quand il se fera entendre. Ce sont ces mêmes fauteurs de troubles de l'Action Française, ce parti royaliste qui soutiennent les monarchies absolutistes, dictatoriales, totalitaires, l'Action Française est un parti qui soutient autant Guillaume II le Kaiser qu'Adolf Hitler le "Führer". L'Action Française trahit tout ce pourquoi nous, français, nous avons sillonnés de notre sang et du sang de nos fils les plaines et les vallées de notre beau pays. Au nom de la France, vive la République."

Cette intervention, si minime qu'elle paraisse rassura les français. Elle rassura les français sur leur droits, leurs droits de français de souche*, sur le régime qu'ils avaient légitimé, sur cette IVème République et sur leur Président. Si de la Roque avait péché il avait rattrapé ses torts et en ressortait grandis. Les français ont en eux ce paradoxe qui fait d'eux le peuple révolutionnaire en ayant un certain déni du désordre. Le deuxième coup de force de l'Action française et des royalistes ne fut pas en leur faveur. Après une restauration avortée, étouffée dans l'œuf, la Roque profita de ce second coup de force pour mettre un coup à ses principaux rivaux politiques. La Dissolution des Ligues fut obtenue à une légère majorité, mais approuvée par la population, qui après les derniers troubles commençait à redouter le pouvoir de ces mouvements. Si le Colonel de la Roque n'avait pas réussi à donner l'égalité des droits aux "indigènes" de l'Empire il avait au moins fait avancé leur statut et empêché une Guerre Civile tripartite dans toute la France, de la Cochinchine aux rives du Rhin. Cependant ce rude coup était un vaste incendie dont il restait quelques foyers. Rétablir l'ordre au Maroc, en Algérie, en Tunisie est encore à faire. L'état doit également résoudre le problème de la guérilla en Indochine et trouver une solution au problème malgache.

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Le Ministre des Affaires Etrangères, Louis Barthou a annoncé que son intention de visiter les capitales des alliés de la France en Europe centrale et orientale, les Pays Baltes, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Yougoslavie ainsi que l'URSS, a été compromise par la situation diplomatique actuelle. La volonté du Chancellier Adolf Hitler de faire recours de notre occupation de la Rhénanie pour défendre la Liberté contre la barbarie nazie impose la présence de Mr le Ministre à Genève. Il a délégué aux Ambassadeurs de Riga, Varsovie, Prague, Bucarest, Belgrade et Moscou le soin d'apporter à nos alliés les garanties de l'engagement de la France à leurs côtés.

☭Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik☭

« La dictature du prolétariat n’est pas la fin de la lutte des classes ; elle est sa continuation sous des formes nouvelles.  La dictature du prolétariat, c’est la lutte de classes du prolétariat victorieux qui a pris en main le pouvoir politique, contre la bourgeoisie vaincue, mais non anéantie, non disparue qui, loin d’avoir cessé de résister, a intensifié sa résistance. » Lénine

"Je serais bref sur les intentions de la France. Le Chancelier Adolf Hitler, qui n'est pas arrivé au pouvoir via la voie des urnes, soit dit en passant, a militarisé la Police allemande, et par là même a enfreint les clauses du Traité de Versailles en augmentant les effectifs militaires de l'Allemagne a delà des limites du dit Traité et en remilitarisant des zones démilitarisées.
De même, l'abolition de la République de Weimar, démocratique, est le symbole même, par la proclamation du IIIème Reich, de la volonté nazie de mettre fin à la paix en Europe.

Notre nation victorieuse de l'Empire Allemand du Kaiser Guillaume II ne tolérera pas un troisième Empire Allemand. C'est pour cette raison que nos armées ont occupé la Rhénanie. Nous pensons d'ailleurs que les Rhénans sont des victimes de l'Impérialisme prussien, et que la Rhénanie mériterait son propre état. Nous organiserons prochainement un référendum sur l'Indépendance de la Rhénanie, ainsi que l'appartenance de la Sarre à cet état."

La Rhénanie que nous occupons depuis plusieurs mois désormais, doit devenir un pays indépendant. La France a organisé un Référendum sur l'Indépendance de la Rhénanie, qui a été approuvée à 61 %. En effet les troupes françaises, dont le comportement est bien plus exemplaire que lors de la précédente intervention. Pendant ce temps là, les Freikorps ont multipliées les actions violentes. La République Française a ainsi proclamé, avec les élus du peuple Rhénan, la République Rhénane. C'est un grand jour pour cette nouvelle nation, désormais libérée du joug prussien !